Deux raisons inciteraient l’écrivain à se pencher sur l’épreuve de marathon de Ariel Heny :
La première serait que le premier ministre Ariel Henry aimerait inscrire Haïti parmi les marathons les plus prestigieux pour remonter le visage du pays, alors il s’entraine par ci par là (Pont Rouge – Gonaïves) pour prouver au monde qu’un vieux de 71 ans peut gagner la course.
‘’ Ariel Henry is fit enough to run a marathon ‘’
A ce moment, Haïti va rejoindre le marathon de Tokyo fin février, le marathon de Boston mi-avril, le marathon de Londres fin avril, le marathon de Berlin fin septembre, le marathon de Chicago mi-octobre, le marathon de New York début de novembre.
Ariel Henry occupant les postes de premier ministre et celui de président, pourra instaurer le marathon d’Haïti, soit le 17 octobre, soit le 1er janvier. Ce cher premier ministre a le choix, il a essayé les deux dates.
La deuxième raison serait qu’il veut imiter le messager grec Philippidès, qui aurait parcouru la distance de Marathon à Athènes pour annoncer la victoire contre les Perses en 490 av. J.-C.
Haïti devient le théâtre du ridicule avec des scènes désopilantes : l’histoire des mercenaires, la triste fin de Jovenel le tout puissant, le miracle des missionnaires et maintenant les marathons de Ariel Henry.

Là où le bât blesse : C’est que, tous, les politiciens ont toujours le sens du ridicule, qu’ils soient des analphabètes, qu’ils soient des intellectuels, qu’ils soient des ignares ; on remarque les mêmes traits de caractère : le mépris des besoins du peuple, des gens obstinés, et tout le reste.
Ariel Henry veut prouver quoi ? Aller aux Gonaïves est une priorité ? Alors pourquoi ne pas visiter le Centre Sportif de Carrefour pour voir les déplacés ? leurs besoins ?
Reloger les habitants de Bel-Air, les marchandes de la Croix des Bossales, réparer la route nationale numéro 2, rétablir la circulation sur les routes Nord et Sud, pratiquer et organiser le bon fonctionnement des Centres hospitaliers : Hôpital Général, Hôpital la Paix, Hôpital Espoir, réduire l’insécurité…telles devraient être les taches du premier ministre-président.
Haïti a déjà eu trop de sang, trop de cadavres, trop de morts, trop de massacres… Arrêter ce cirque, trop de clowneries, les acteurs étrangers et haïtiens sont médiocres, de piètre valeur.
Tous les Haïtiens ne souffrent pas de la maladie d’Alzheimer.
Yrvens Adolphe